une rencontre [pv Remus Lupin]

Gryffondor

Notre caractère correspond à la personne que nous sommes et que nous faisons paraître aux yeux du monde qui nous entoure. Tel un reflet de notre âme il est et il restera à tout jamais. Pour le monde sorcier en général je suis connue comme étant une personne courageuse et à l’écoute. Pour mes professeurs de Poudlard je suis connu comme ayant la capacité ultime de m’attiré des ennuis. Pour les Serpentard surtout pour certains on va dire, je suis un minable qui aime se pavaner dans les couloirs avec le sang de bourbe et le rouquin. Mais dans le fond chaque personne se fait une opinion différant mais mon vrai caractère est celui qui réside au fond de mon cœur. Je sais très bien la personne que je suis. Pour moi le courage ne pèse pas beaucoup dans la balance je dirais plutôt que la chance à jouer un très grand rôle jusqu’à maintenant. J’ai eu beaucoup de chance. Oui on va dire cela. Je ne suis pas quelqu’un qui abuse des situations et qui aime faire le mal. Au contraire je sais très bien ce que ça fait de se retrouver seul dans un coin et rejeter par le monde qui nous entoure. Je ne supporte pas les injustices et le fait d’insulter une personne de façon gratuite. Il y a une chose que me révolte dans ce monde c’est cette histoire de sang mêle ou pur. Je trouve cette situation d’un ridicule. Tout comme ces histoires de maison à Poudlard il faut bien remarquer que dans le fond elles engendrent des étiquettes sur la personnalité des personnes sans pour autant être véridique. Je n’aime pas juger une personne sans la connaître vraiment. Après il y a certaines exceptions mais dans la vie j’aime bien avoir mon propre arbitre. Depuis que nous sommes dans le passé j’ai besoins de solitude. Étant en période de vacances nous pouvons aller un peu o on veut. Hermione et Ron avec les autres sont resté au camping pour ma part j’ai prit la direction de Pré-au-lard. Sans vraiment de but mes pas viennent de me guider tout droit à la cabane hurlante. Le parquet grince sous mes pas je monte l‘escalier pour me retrouver dans la pièce où durant notre troisième année j‘ai vu la première fois mon Parain. Une armoire entrebâillée vient d’attirer mon attention. Je m’immobilise brutalement en sentant une sensation de froid dans la pièce. Ma cicatrice commence à me brûler. Dans ma tête j’entends la voix de mon père hurler à ma mère de s’enfuir avec moi qu’il allait essayer de le retenir. Des cris de supplications. C’est avec lenteur dans un état de lutte que je sors ma baguette et que je lance

« Expecto patronum »

De ma baguette sort un filet argenté de plus en plus épais prenant la forme d’un grand cerf argenté faisant disparaître les cris et la sensation de froid. C’est au bout d’un moment que je fais disparaître mon patronus. Je suis en sueur c’est chancelant que je me laisse glisser tout contre le mur en fixant la porte de l’armoire. Je viens de réaliser que j’ai eu à faire à un épouvantard. Un simple épouvantard. Et non à un détraqueur. Je pose ma tête tout contre le mur tout en marmonnant

« Ça va aller se n’était qu’un épouvantard… »

Encore heureux que je sois seul dans cette cabane. Enfin suis je vraiment seul?

Gryffondor

… Pourquoi donc Remus était-il descendu ce jour-là à Pré-au-Lard et surtout à la cabane hurlante ? Pourquoi donc alors que c'était le lieu même qu'il détestait par excellence pour ce qu'il y subissait bien que depuis que ses amis l'accompagnait lors de ses transformations, la situation semblait plus légère, plus amusante... Amusante, oui, vous avez bien entendu, Remus trouvait cela amusant, particulièrement excitant de quitter le château en pleine nuit … ? Non, pas à ce point. En tous les cas, de sortir du château en compagnie en sachant qu'avant minuit, ses amis l'auraient rejoint dans la cabane. Cela ne cessait de l'inquiéter pour eux, en même temps que cela lui créait un sourire sur son visage. Il ne pouvait le nier, leurs compagnie lui faisait du bien chaque nuit de pleine lune. Pourquoi, alors, était-il descendu jusqu'ici ? Il n'en savait trop rien... Peut-être pour voir la cabane ressemblait en plein jour ? Ou alors il aimait se faire souffrir, les deux choses n'étant pas impossibles.

Et puis, la perspective de passer quelques jours avec ses amis durant la coupe de Quidditch lui mettait de la joie au cœur. Evidemment, même s'il ne faisait partie d'aucune équipes de Quidditch comme James, et bien il s'agissait du sport des sorciers et de son sport favori. Néanmoins il n'était pas incapable de tenir sur un balai loin de là. Il avait d'ailleurs un certain bon équilibre, mais il n'était assurément pas meilleur que James, c'était certain et il ne cherchait d'ailleurs pas à être le meilleur. Ce n'était pas son intention. Les derniers temps avant les vacances, c'était presque des vacances déjà à Poudlard et il avait voulu sortir un peu, ayant terminé de livre son bouquin et ne voulant en commencer tout de suite. Il avait besoin de prendre l'air et puis, il ne faisait pas trop mauvais dehors. D'un pas lent et silencieux, il était entré dans la maison puis avait monté les escaliers, moins silencieusement malheureusement étant donné que nombres de marches grinçaient. Depuis le temps pourtant qu'il empruntait cet escalier, il connaissait par cœur celles qui grinçaient le plus et il savait les éviter, presque sans y réfléchir.

C'est alors qu'entrant dans une pièce, il s'immobilisa soudainement alors qu'il aperçoit James. Cela lui semble être en tous les cas et sur le moment il ne se rends pas compte de l'identité de la personne. Il aperçoit la créature qui se trouve en face de lui, brillant avec intensité d'une lueur éblouissante. C'est un cerf... Patmol ? Il ressemble à James sous sa forme Animagi. Un patronus corporel, songe-t-il en reconnaissant directement. Tout le monde arrive à créer des patronus généralement, avec du temps, mais tout le monde n'arrive pas à créer des patronus corporels. Pour qu'un patronus ait l'effet escompté, il n'est pas nécessaire qu'il soit corporel de toutes les façons... Ils ne sont pas seuls. Il y a quelqu'un d'autre, ou quelque chose d'autres dans la pièce … Un placard fermé … Et une personne devant. Une personne qui ressemblait beaucoup à James, mais que pouvait-il bien faire ici ?! Lorsque ce dernier se tourna vers lui, surprit il se rendit alors compte que ce n'était pas le maraudeur, mais quelqu'un d'autre qui lui ressemblait très précisément... Sauf les yeux. Les yeux de Lily. Il se ressaisit un instant et son regard miel se posa sur Harry. Il lâcha en souriant ... :

« Beau patronus... Rares sont ceux qui parviennent à faire un patronus corporel aussi bien formé. Tu dois avoir eu un bon professeur. »

Gryffondor

Quand on se retranche dans la solitude on fait en sorte de se créer un cocon où on se sent en parfaite sécurité. Quand on est enfant nous avons tous besoins de sécurité. Nos parents contribuent à nous créer ce petit univers bien à nous. Pour ma part je n’ai pas eu cette chance. Mon cocon avait longtemps été le placard à balais des Dursley. Le seul endroit où je pouvait respirer et me sentir en sécurité ou tout au moins dans un semblant de sécurité seul plongé dans le noir à attendre que le temps et la colère de mon oncle passe. Me faire avoir par un épouvantard à quelques choses de vraiment humiliant. Au fond de moi je me rend compte de mon erreur. Il faut que je sois m oins sur la défensive. Un jour avec cette attitude je pourrais blesser un de mes amis sans le vouloir. C’est une voix, une voix familière qui vient me tirer de mes pensées. Une voix que je n’ai pas entendus depuis très longtemps. Je relève les yeux pour plonger mon regard dans celui de Remus Lupin mais bien plus jeune que celui que j’ai connus à mon époque. Au bout d’un instant je lance

« Oui en effet j’ai eu un très bon professeur. Il avait utilisé un épouvantard pour m’apprendre à me défendre. Nous avons tous des peurs et parfois quand on se retrouve face à elles on ne réagit pas tout de suite à la réalité. C’était un épouvantard pas un détraqueur avec ma lenteur de réaction si ça avait été un détraqueur, un vrai je serais sûrement plus là à discuter de la sorte. »

Je m’arrête un moment de parler et j’observe Remus. Il semble plus heureux que celui que j’ai connus. Dans ses yeux nous ne lisons pas la tristesse ni la soumission, seulement une pointe de fatigue mais c’est tout. Mon regard se pose sur le parquet. Ça me fait bizarre de me retrouver fasse à Remus. J’ai toujours eut l’impression qu’il savait lire dans les pensées et qu’il pouvait tout savoir de nous comme un livre ouvert. C’est avec calme que je reprend

« Harry je m’appel Harry. Certaines personnes que j’ai croisées ne cesse de me prendre pour un dénommé James Potter même si je lui ressemble je ne pense pas que nous sommes identiques tout en répétant que je ressemblerais à un croisement entre James Potter et une dénommé Lily Evans pour les…. »

Ne terminant pas ma phrase je porte soudain mes mains à mon front en sentant ma cicatrice recommencer à me faire mal. Est les répercussions de l’épouvantard ou un danger lié à Voldemort? Je n’en sais encore rien je m’efforce d’essayer de fermer mon esprit au cas que se soit la deuxième option bien que j’ai toujours été mauvais dans ce genre de discipline.

Gryffondor

… Le lycan était debout, immobile. Il n'avait fait aucun geste. C'était étrange. Il avait été persuadé d'avoir vu – pendant un bref moment – James.... Mais lorsque l'adolescent s'était retourné, il y avait quelque chose qui manquait. Pour connaître James depuis plusieurs années, il commençait quand même à le connaître par cœur ainsi que Sirius et il y avait quelque chose de... Différent chez lui. C'était quelque chose qu'il ne s'expliquait pas. Il semblait le connaître, mais il lui semblait étranger... Il ne l'avait jamais vu dans le coin, il en était persuadé, pourtant il était le portrait craché de James... Pourquoi donc ? Non... Presque son portrait craché. Sauf les yeux... Ils étaient verts... Comme Lily. C'était.... Remus, pendant plusieurs minutes, resta sans rien pouvoir dire tellement il fut surprit.

… Ce sont les paroles du garçon qui le ramenèrent sur Terre, et il l'écouta tandis qu'il lui répondit qu'en effet il avait eu un bon professeur et qu'il lui expliquait comment ce professeur avait fait pour lui apprendre à se défendre contre les détraqueurs en précisant au passage que s'il s'était agi d'un vrai détrraqueur il ne serait certainement pas là pour en reparler maintenant... Le maraudeur se contenta de hocher la tête à ses paroles puis esquissa un sourire. Peut-être pas... Peut-être que face à un vrai détraqueur il se serait parfaitement débrouillé. Vingt peut-être, mais un seul... Et puis, tout dépendait de la puissance du souvenir avec lequel l'on faisait apparaître son patronus. Tout résidait dans cela. Il pouvait être suffisamment puissant pour chasser un détraqueur... Harry – il apprit son nom par la suite car il venait de se présenter – semblait manquer un peu de confiance en cela. Il lui apparut en tous les cas. « Qui sait... Peut-être que tu te serais bien débrouillé devant un vrai... Le tout est d'avoir confiance en soi... Et en son souvenir... », récita-t-il presque machinalement...

Remus ne sut plus trop quoi dire lorsqu'il l'entendit continuer et rougit presque de l'entendre parler ainsi... Parce qu'en effet, il l'avait lui aussi prit pour James, au début... Ce devait être lassant, peut-être, de s'entendre répéter par tout le monde que l'on ressemblait très fort à quelqu'un qu'on ne connaissait probablement même pas... Heureusement que Remus n'avait fait que le penser car sinon, cela l'aurait sans doute beaucoup gêné. « Ce ne doit pas être évident de s'entendre toujours dire que l'on ressemble beaucoup à d'autres personnes... », commença-t-il lentement mais il s'interrompit soudain lorsqu'il le vit porter une main à son front comme si d'un seul coup, il venait de ressentir une douleur à la tête... Remus, comme toujours s'inquiétant de la santé des autres avant même de lui-même, se porta instinctivement en avant... Il fit un pas... Avant de se rendre compte de ce qu'il faisait. Il s'immobilisa aussitôt et resta là où il venait d'avancer.

« Harry ? Quelque chose ne va pas ? » demanda t-il en l'observant d'un regard anxieux comme s'il s'attendait à le voir s'évanouir d'un instant à l'autre...