Le soleil n’était pas encore levé qu’un ombre arpentait les rues désertes. Curieusement recouverte d’un capuchon noir en plein mois de Juillet, la forme noire semblait être pressée. La semelle de ses chaussures en cuir résonnait le long des galets avant de s’enfoncer dans le silence de l’aurore. Les oiseaux encore assoupis, laissés les chauve-souris finirent leur chasse. La nuit était encore présente, seule la disparition de quelques étoiles trahissait le matin imminent. Il fallait faire vite.

Recouvert d’un épais pantalon noir et d’un long manteau, les pas de l’ombre se faisaient de plus en plus rapides et pressants. Il fallait passé inaperçu et accélérer sinon tout serait perdu. Le froid de la nuit laissé de plus en plus place à la brume chaude du matin. Le chemin était encore long mais l’enjeu était incomparable. La forme noire le savait, il n’aurait pas de deuxième chance.

Plusieurs longues minutes passèrent avant que l’individu puisse atteindre le point de rendez-vous. Il n’était pas le seul à avoir eu recours à cet ultime chance. L’information avait dû être réceptionnée par d’autres mais il devait être le seul à l’obtenir. Plus déterminé qu’il ne l’a jamais été, l’ombre noire s’approcha du groupe d’individu.

En attendant les conversations, il put comprendre que la taupe n’était pas encore arrivé. Bien que l’impatience soit son point fort, il ne devait pas faillir cette fois. C’était son unique chance de l’avoir.

Seulement quelques secondes après son arrivée, un homme barbu en combinaison verte-pomme s’approcha d’eux. Il était temps.

La transaction commença et les prix s’envolèrent à coups de grands cris. Chacun était prêt à tout miser pour l’obtenir. L’ombre noire préféra rester en retrait devant la bagarre imminente. Le tapage de l’enchère commença à réveiller les riverains. Il était temps que tout prenne fin.

C’est alors que les coups fusèrent entre les candidats de l’enchère. Chacun prenant goût à la bagarre, aucun ne vit la curieuse transaction qui était en train de se jouer. L’ombre aborda directement le maître de cette vente et lui tendit une bourse en cuir. Au doux bruit de l’or, le barbu sourit et tendit l’enveloppe brunie. Personne ne vérifia les sommes ni les contenants, c’était une évidence. La transaction fut silencieuse et brève. L’ombre avait gagné et les bagarreurs ne surent jamais comment leur enchère fut terminée.

L’ombre était déjà sur le chemin du retour lorsque les cris de la bagarre laissèrent place au mécontentement des riverains par ce réveil si matinal. Personne ne saurait jamais ce qui était arrivé. Entre temps, les premiers rayons de l’aurore avait percé dans le ciel. Le paysage avait changé et la rue du chemin de traverse reprenait ses vives couleurs de la journée. L’individu en noir était à présent beaucoup moins menaçant : il avait gagné, il était à lui.

Ce n’est qu’une fois arrivé devant son refuge préféré, que l’individu rabaissa sa cape pour savourer les chauds rayons du soleil sur sa peau. La brise matinale caressant ses cheveux blonds et dissipa les derniers reliquats de l’aventure de cette nuit. Il se dirigea vers une table disponible et s’assit à une terrasse. Après avoir commandé un thé à la citrouille bien chaud, il entreprit l’ouverture de l’enveloppe de tous les désirs. Il fallait qu’il le sente, qu’il le touche : Il était à lui, dans ses mains, le billet tant convoité.

Il prit délicatement le coupon de papier argenté dans ses mains afin d’en déguster chaque inscription. Le bulletin était authentique. Le bonheur envahit son visage et un large sourire s’inscrivit sur sa bouche avant de laisser échapper un véritable cri du cœur :

« WAOUH ! »

Drago Malefoy allait assister à la Coupe du monde de Quidditch.

Une Année c'était écoulé depuis mon retour das le passé et franchement cette année s'était passée plutôt bien. Je m'étais fait une nouvelle amie en la personne de Bertha, et malgré le fait que James est découvert mon secret cela m'a mis a l'évidence d’une chose. Certes j'ai ce secret mais il ne faut pas que je garde, au contraire je suis fière d'être mère et donc j'ai décidé qu'a présent ma fille ne serait plus caché. A présent c'est las vacances et je préfère me balader avec elle, plutôt que devoir rester enfermé a longueur de journée. D'autant plus que la Coupe du Monde a lieu en Angleterre cette année et j'ai bien l'intention d'y aller avec Amy. D’ailleurs j'ai déjà nos deux places depuis quelques jours. Et puis ma fille sera ravie car nous serons avec sa marraine.

Donc en ce moment même je suis dans les rues de Londres avec Amy, nous venons de sortir de l'appart pour aller en vacances. Et ainsi rejoindre Julie mais aussi James car je sais qu'il est déjà la bas. Et puis cela nous fera du bien a toutes les deux d'être au soleil avec la plage autour. Les vacances quoi.

Donc nous nous baladions tranquillement lorsque j’aperçus une silhouette familière, en effet il s'agissait de Drago Malefoy. Lui aussi vient du futur et il se méfie constamment de moi. Je suis sur que lorsqu'il me verra avec Amy il se doutera de quelque chose. Cependant cela m'est bien égal a présent.

Il avait l'air d'être content, comme si une bonne nouvelle venait de lui arriver. Et d'ailleurs il tenait dans sa main un billet. Ce billet ressemblait au même que j'avais, c'est a dire le billet pour la Coupe du Monde.

- « Salut Drago, on dirait que toi aussi tu vas aller voir la Coupe du Monde de Quidditch » dis-je simplement.

On était en vacances, donc les hostilités n'était pas de rigueur ici. En tout cas pour moi.

C'était assez étrange que j'ai parler aussi simplement mais surtout gentiment avec Drago. Surtout que depuis notre retour dans le passé, il n'a cessé d'être curieux mais surtout méfiant envers moi. Enfin envers tout le monde en fait. Faut dire qu’atterrir dans le passé comme cela avec des personnes que tu ne connais pas vraiment, il y a de quoi être surpris et être méfiant aussi.

Même si pour am part je connaissais Drago, enfin plus son fils Scorpius puisqu'on était de la même époque. Mais je ne pouvais le dire a Drago, car on avais la stricte règle de ne rien révéler sur le futur a personne. Déjà le fait d'être dans le passé avait surement faits des changements, mais si on modifiait quelque chose, ça changerai encore plus.

Je m'attendais a ce qu'il me réplique encore avec méchanceté, comme bien souvent c'était le cas a Poudlard. Cependant je me suis trompé, peut être était il dans un bon jour, faut dire le fait d'aller a la Coupe du Monde de Quidditch l'avais peut être adouci, pour un temps.

"Euh... Taylor... Que fais-tu içi ?" me dit il.

Il semblait abasourdi que je lui ai parlé aussi simplement mais gentiment. Et moi j'étais assez étonné qu'il n'ai pas encore remarqué la présence d'Amy.

- « Et bien, je viens de finir les valises donc nous allions au Campement pour les vacances. Tu y vas aussi ? » lui demandais-je.

On étais certes partit sur un mauvais pied dans le château mais comme nous parlions gentiment, autant restée sur la même optique. Surtout que c'est les vacances quand même.

Cela était vraiment étrange de voir Malefoy parler sans méchanceté car je ne le connait que sous cet aspect la, d'ailleurs quasiment tout le monde le connait sous cet aspect la. Le dur Drago Malefoy, celui qui est toujours de mauvais poil et qui parle sèchement. mais ça avait du bon d'être en vacance, pour moi c'était de pouvoir passer du temps avec ma fille et pour Malefoy le fait de le voir se radoucir en quelque sorte. Même si je savais que a Poudlard il redeviendrait le Malefoy que tout le monde connait.

« Mouais… » me répondit il simplement.

Faut dire je lui avait demandé s'il comptais aller au Campement, mais étant donné qu'il avait un ticket pour la Coupe du Monde il était normal qu'il aille aussi au Campement. Ce qui m'étonnait c'était qu'il n'avais pans encore remarqué Amy, ou plutôt il l'avais peut être remarqué mais n'en avais encore pas fait de réflexions la dessus.

« Il était temps que tu l’assumes… J’ai cru que tu la laisserais éternellement enfermée dans un placard...» me dit il alors.

Je remarqua bien que dans sa phrase il y avait plutôt de la rancœur qu'autre chose.

- « Tu sais j'assumes totalement le fait d'être Maman, et je n'ai pas honte de ma fille. C'est juste qu'a Poudlard, je ne me vois pas annoncé de but en blanc que ma fille vit dans le château. Surtout avec les préjugés des élèves. Donc c'est pour cela que ma fille restait dans un appartement aménagée et non pas un placard. » lui répondis-je.

En effet, j'avais a ce moment la la preuve que les préjugés peuvent être plus forts que tout. Drago avait lui même des préjugés en ce moment même. Et voila une des raisons pour lesquelles je ne veux pas encore le dire a tout le monde.