Avec Bertha, il nous arrive fréquemment de faire un tour dans le parc le soir, pendant les week-ends. Cela nous permet de nous retrouver un peu et de parler de tout et de rien. C’est l’une de mes meilleures amies et elle me connait par cœur. C’est toujours très agréable de discuter avec Bertha, même si je n’ai rien à dire, Bertha à toujours quelques rumeurs à me raconter, au départ je n’étais pas vraiment fan de tout les ragots qu’elle pouvait me dire, mais au fil des années, les rumeurs qu’elle me disait souvent commençaient à me plaire de plus en plus, si bien que parfois il m’arrive aussi de raconter quelques ragots que j’ai entendu dans les couloirs du château. Souvent les ragots étaient croustillants mais d’autre non et le sujet principal était toujours le même : les garçons. Les garçons par-ci, les garçons par là, bref toujours la même chanson.

Cela faisait maintenant une bonne heure que nous marchions toutes les deux dans le parc de Poudlard. La fatigue commençait à le gagner et en portant un regard sur ma camarade, je vis de suite que c’était également le cas pour elle. Tel que je la connais, elle serait déjà en train de courir comme une dingue à travers le parc, mais elle savait que je n’étais pas adepte de ce genre de chose. Rien que d’imaginer Bertha en train de courir partout me fit sourire, si elle me voyait elle se demanderait ce qui me prend de sourire comme ça tout d’un coup. Enfin elle me connait et elle sait très bien que je peux m’amuser de temps en temps et surtout elle sait que j’adore faire des blagues aux personnes que je n’apprécie pas et ce sont souvent les serpentards qui en sont les cibles, ce qui ne le fait pas toujours rire.

Un long silence fit son apparition. Je regardai les alentours du parc. Quelques personnes se promenaient et discutaient sans doute de la journée qu’ils venaient de passé. Et seul Dieu sait que cette journée avait été épuisante. Les cours étaient de plus en plus durs et travailler le soir était devenu chose impossible à cause des élèves qui ne cessaient de parler, de crier et même de hurler. Le seul endroit où je pouvais faire mes devoirs était la bibliothèque, mais elle était souvent pleine et il n’y avait pas de place.

Au faite, tu penses quoi des nouveaux ?

La voix de mon amie me tira de mes pensées. Mon regard se posa sur elle. Ce que je pensais des nouveaux ? C’est bien la première fois que Bertha me posait cette question. Je fis signe à Bertha d’aller s’asseoir sur un banc car j’en avais un peu marre de marcher et je commençais à avoir fortement mal aux jambes.

A première vu, ils ont l’air vraiment sympathique. Chez nous, les premières années, nous poses tout le temps des questions et souvent on ne sait même plus quoi leur répondre. Et toi ? Les jeunes poufsouffles ne vous embêtent pas trop ?

Elle me fit un signe me demandant de nous asseoir. Je n'allais surement pas dire non. Faire une petite pause ne nous ferais pas de mal. Je m'assis donc sur le banc le plus près. Je ramena mes jambes en tailleurs et commença à me curer les ongles. Pas que mes ongles étaient sales mais c'était un tic que j'avais assez souvent.

Je rigola lorsqu'elle répondit à ma question. Elle ne semblait pas l'avoir comprise. Je ne parlais pas des premières années, mais en soit oui, c'était vrai. Ils posaient beaucoup de question. Mais j'avais toujours cette impression que les serdaigles, même enfants étaient plus calme que les autres maisons en générale.

-Non, je ne parlais pas des premières années. Les nôtres sont sur excités. Mais je parlais des arrivants, comme Taylor. Tu vois...

Je ne savais pas qui elle connaissait dans le groupe des arrivants. Moi je ne connaissais que Taylor avec qui j'étais rapidement devenu proche, voir même confidentes. Mais je ne savais pas qui elle connaissait du groupe et j'étais très curieuse de savoir ce qu'elle pensait d'eux.